Le prix Claude Érignac, qui récompense chaque année un projet d’engagement citoyen d’un étudiant ou d’une étudiante de Sciences Po, a été décerné à Naëlle Verniest, étudiante en Master Politiques Publiques de l'École d’affaires publiques. Le prix a été remis le 6 février au Sénat en présence des représentants du Président du Sénat et du Préfet de la région Île-de-France, du Président de l’association Claude Érignac, de Madame Dominique Érignac et de ses enfants Christophine et Charles-Antoine, ainsi que de Frédéric Mion, Directeur de Sciences Po.
Cette année, l’association Claude Érignac a souhaité récompenser Naëlle Verniest pour son engagement autour de l’accessibilité numérique en faveur des séniors. L’objectif de cette initiative est de permettre aux personnes âgées les plus précaires d’accéder aux outils numériques via des ateliers d’initiation. Les bénéficiaires de ce projet pourront, ainsi, accéder aux services publics aussi aisément que les autres citoyens.
Ce prix permettra à Naëlle Verniest de mettre en place ses ateliers dans des lieux de proximité, tels que le réseau des 43 restaurants Emeraude qui accueillent des personnes âgées en situation de précarité à Paris. L’initiative citoyenne de cette étudiante de master a déjà attiré l’attention de quelques mécènes, et ses actions ont débuté en janvier 2020 au restaurant Vellefaux (restaurant Emeraude du 10ème arrondissement).
Créée peu de temps après l’assassinat du préfet Claude Érignac, l’association Claude Érignac décerne chaque année, depuis 2001, un prix de 5 000 € illustrant l’humanisme et le courage au service de la collectivité. Depuis 2012, l’association Claude Érignac s’est associée à Sciences Po pour récompenser un ou plusieurs élèves de l’établissement qui, en parallèle d’un parcours académique, donnent vie, par leur engagement, aux valeurs républicaines et humanistes telles que le sens de l’intérêt général et collectif, l’action portée aux difficultés des autres, le respect de leurs différences, ou l’engagement pour l’égalité des chances et la réussite pour tous. Leur engagement est évalué à l’aune de la présentation d’un projet d’ordre académique, associatif ou professionnel à portée civique et citoyenne, impliquant un acteur public français.
À propos de l’association Claude Érignac
L’association Claude Érignac constituée après sa disparition tragique le 6 février 1998, regroupe
des amis, collaborateurs et proches du Préfet assassiné. Elle compte parmi ses membres des anciens ministres, des hauts fonctionnaires, des journalistes ou des sportifs de haut niveau. Ils ont souhaité, en adhérant à l’association, perpétuer la mémoire de Claude Érignac, les valeurs qui guidaient ses actions et l’exemple qu’il a donné au service de l’Etat. De nombreux anonymes, touchés par l’assassinat de Claude Érignac, et sensibles à l’action entreprise, ont également rejoint l’association. L’Association regroupe à ce jour près de 450 personnes.
http://www.associationclaudeerignac.fr/
À propos de Sciences Po
Fondée sur des valeurs d’ouverture et d’excellence, Sciences Po est une université de recherche
sélective de rang international dont le modèle unique associe spécialisation en sciences humaines
et sociales, pluridisciplinarité et ancrage professionnel pour former des acteurs qui comprennent et
transforment la société. La diversité étant un élément structurant de son identité, Sciences Po
compte 47 % d’étudiants internationaux issus de 150 pays et 26 % des élèves sont boursiers
contre 6 % en 2000.
http://www.sciencespo.fr/
Contact presse
Marie Frocrain
T. +33 (0)1 49 54 37 71 / +33 (0)6 04 67 49 75
marie.frocrain@sciencespo.fr

05.05.2025
CHOOSE EUROPE FOR SCIENCE : SCIENCES PO RENFORCE SA POLITIQUE D’ACCUEIL DE CHERCHEURS INTERNATIONAUX AVEC LE RECRUTEMENT DE NOUVEAUX CHERCHEURS AMÉRICAINS
Paris, le 5 mai 2025 - Sciences Po, université de recherche de rang mondial, accueille depuis plus de deux décennies un nombre important de chercheurs étrangers de haut niveau. Avec près de 50 % d’étudiants étrangers et une communauté d’enseignants et chercheurs parmi les plus ouvertes en Europe, Sciences Po offre un cadre de réflexion interdisciplinaire pour penser les ruptures du monde contemporain dans un environnement respectueux de la liberté académique et de la liberté d’expression, propice à la poursuite de leurs travaux.
« L’autonomie stratégique européenne repose aussi sur une ambition intellectuelle : reconnaître les universités comme un pilier central de l’identité européenne, de sa capacité d’action et de sa puissance. À travers la défense de la liberté académique, la promotion du débat ouvert et la protection des savoirs conçus pour le temps long, l’enseignement supérieur constitue une infrastructure critique de nos démocraties. », Luis Vassy, directeur de Sciences Po.
Dès décembre 2024, Sciences Po a lancé un appel à candidatures pour l’accueil de deux chercheurs américains dans le cadre du « Sciences Po Visiting Fellowship ». Les deux lauréates, Sanyu A. Mojola de l’université de Princeton et Rachel Beatty Riedl de l’université Cornell, ont été sélectionnées parmi de nombreuses et prestigieuses candidatures. Elles rejoindront respectivement, pour une durée d’un semestre, le Centre de recherche sur les inégalités sociales (CRIS) et le Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po.
Sanyu A. Mojola est professeure de sociologie et d'affaires publiques et titulaire de la chaire Maurice P. During en études démographiques à l'université de Princeton. Ses recherches, qui combinent plusieurs méthodes, examinent comment les sociétés produisent la santé et la maladie, en mettant particulièrement l'accent sur la pandémie de VIH/sida telle qu'elle se déroule dans divers contextes, notamment au Kenya, en Afrique du Sud et aux États-Unis. Elle a étudié la façon dont les dynamiques sociales au sein des écoles, des communautés, des marchés du travail, des villes et des écosystèmes peuvent conduire à des inégalités en matière de santé. Elle s'intéresse particulièrement à la manière dont le parcours de vie, le genre, l’origine ethnique et le statut socio-économique influencent les résultats en matière de santé.
Rachel Beatty Riedl est directrice du Center on Global Democracy de la Brooks School of Public Policy. Elle est également professeure au sein du département de sciences politiques de l'université Cornell. Ses recherches portent sur la démocratie et l'autoritarisme à l'échelle mondiale, en particulier en Afrique. Elle s'intéresse aux questions de transition des régimes, de participation, d'institutions, de partis politiques, de religion et de gouvernance locale.
Cette initiative illustre l’engagement de Sciences Po à défendre une recherche libre, ouverte et de haut niveau. Ce programme de Visiting Fellowship sera renouvelé pour 2026-2027 avec l’ouverture de deux nouvelles positions d’accueil.
Des liens forts et historiques avec les États-Unis
Sciences Po entretient des liens étroits avec les États-Unis en matière de formation et de recherche. Chaque année, 15 à 20 % des étudiants américains venus étudier en France le font à Sciences Po. Il s’agit de la première nationalité représentée à Sciences Po, parmi plus de 140 nationalités, avec la présence de près de 1 000 étudiants pour l’année scolaire 2024-2025. Cela s’explique notamment grâce à nos 84 partenariats universitaires dont 10 double diplômes avec des universités américaines de premier plan comme Columbia University, UC Berkeley ou Georgetown University. Les États-Unis sont également la première destination pour les étudiants de Sciences Po dans le cadre de leur troisième année à l’étranger : pour l’année scolaire 2025-2026, plus de 220 étudiants effectueront un échange chez un de nos partenaires américains.
Par ailleurs, nos partenariats de recherche sont aussi très importants : à l’image du programme Alliance qui réunit Columbia University, l’École Polytechnique, l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne et Sciences Po pour favoriser la coopération académique bilatérale ; ou de notre programme de bourses doctorales avec 7 partenaires américains pour la création d’un réseau transatlantique de jeunes chercheurs. Nous comptons enfin 9 chercheurs américains au sein de notre faculté permanente (sur 280) mais également de nombreux doctorants, post-doctorants et visiting professors, parmi lesquels l’économiste américain Joseph Stiglitz, prix Nobel 2001.
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