Sciences Po choisi par M. Sebastião Salgado pour le don de deux œuvres monumentales
Dans le cadre du dixième anniversaire de L'Observatoire Politique de l’Amérique latine et des Caraïbes et de la Semaine de l'Amérique latine et des Caraïbes du Quai d’Orsay, Sciences Po a eu l’honneur de recevoir, en présence de l’artiste, deux œuvres monumentales de M. Sebastião Salgado offertes à sa bibliothèque. Cette donation à une institution universitaire est la première réalisée par le photographe. C’est aussi la première fois qu’une oeuvre artistique est offerte à Sciences Po.
Les deux photos, prises par Sebastião Salgado en 1986 et en 2016 en Amazonie, illustrent à la fois le travail et les engagements de l’artiste en faveur de l’environnement et la lutte contre la pauvreté. Cet engagement a été salué par de nombreuses personnalités politiques telles que Oscar Arias, Prix Nobel de la Paix, et des dirigeants d’organisations internationales à l’image d’Angel Gurria, Secrétaire Général de l'OCDE, lors de ce vernissage.
Le cliché de 1986, réalisé dans la mine de Serra Pelada (Etat du Pará), représente 50 000 garimpeiros (chercheurs d’or) enfoncés dans la boue. Ils creusent pour trouver de l’or, source à la fois d'un travail inhumain, mais porteur d’espoir pour les travailleurs. Par opposition, la photo de 2016 montre l’immensité de la forêt amazonienne, territoire mis en péril par la déforestation et l’exploitation par l’homme de ces ressources naturelles.
Par ce don, Sebastião Salgado s’associe aux valeurs d'humanité, de souci écologique et de dialogue interculturel portées par Sciences Po. Il souhaite attirer l’attention du public sur les questions d’éducation et l’Université favorise ces échanges culturels que continue de promouvoir le photographe.
D’une dimension de 1.80m par 2.70m chacune, les deux oeuvres sont exposées dans le petit Hall de Sciences Po, au 27, rue Saint-Guillaume à Paris et accessible à l’ensemble des communautés Sciences Po - étudiante, salariée, scientifique, enseignante, etc -. ainsi qu’aux visiteurs.
Crédits Manuel Braun pour Sciences Po
