L’ÉCONOMISTE.COM – Lead Campus: Un tremplin pour les talents africains

07/03/2018 | 12:00 Sciences Po médias  

L’avenir économique et social de l’Afrique est étroitement lié à la capacité d’entreprendre et d’innover de ses leaders. C’est pour les accompagner dans leur vision et renforcer leurs compétences que le programme Panafricain Lead Campus rempile pour une troisième édition.

En partenariat entre l’Institut supérieur de management de Dakar, l’Université du Cap en Afrique du Sud, Sciences Po Executive Education et l’AFD, ce programme inclura au total 35 participants ambitieux provenant de différents pays africains. Triés sur le volet, ces entrepreneurs, responsables d’ONG et cadres administratifs, bénéficieront d’une formation adaptée à leur activité professionnelle et à leurs besoins en compétences.

Au final, un certificat commun aux quatre partenaires pédagogiques leur sera délivré. «A travers ses différents modules et la diversité de ses intervenants, ce programme m’a permis d’avoir du recul et de reformuler mes priorités», précise Hassan Khalil, DG de Dari Couspate et lauréat de la première édition.

Combinant entre e-learning et séminaires présentiels prévus au Cap, à Dakar ainsi qu’à Paris, les modules portent sur les fondamentaux du business et du leadership mais également sur la RSE, une dimension devenue vitale pour toute entreprise souhaitant se déployer à l’international. Tout au long du cursus, les candidats sont accompagnés par un mentor.

Ce programme consiste avant tout à développer les compétences et la créativité de plusieurs viviers de talents prometteurs d’Afrique. Mais pas seulement. Lead Campus représente également une formidable opportunité pour ces décideurs d’étendre leur réseau de contacts et de progresser au sein de leur carrière.

«Ce cursus m’a permis de rencontrer des personnes aux parcours exceptionnels, inspirantes, constituant des role models», affirme Hamza El Kabbaj, directeur des investissements chez Infra Invest. «L’aspect humain est très fort dans ce programme. Nous représentions 15 pays et cultures différentes, et cet environnement diversifié nous a apporté une très grande richesse», souligne, pour sa part, Hassan Khalil.

Un moyen de faire émerger une nouvelle génération de managers africains capables d’intégrer les enjeux de la croissance et du développement durable dans leurs organisations. «J’en suis sorti avec la conviction que les modèles de développement ne peuvent être intégralement importés, mais doivent prendre en considération les spécificités, cultures et histoires du continent», indique Hamza El Kabbaj.

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