ENQUÊTE JEUNES DIPLÔMÉS 2021 :
82 % DES DIPLÔMÉS EN ACTIVITÉ 6 MOIS APRÈS L’OBTENTION DE LEUR DIPLÔME MALGRÉ UNE TENSION SUR LE MARCHÉ DE L’EMPLOI

13/07/2021 | 12:00 Communiqués de presse  
 
  • 9 diplômés sur 10 sont en activité 18 mois après la fin de leur études (autant qu’en 2020 et 2019)
  • 82 % ont trouvé leur premier emploi moins de 6 mois après l’obtention de leur diplôme (86% en 2020 et 87% en 2019)
  • Parmi les jeunes diplômés en emploi, 64 % travaillent dans le secteur privé (66 % en 2020 et 70 % en 2019)
  • 37 % travaillent hors de France (37% en 2020 et 34 % en 2019)
  • La rémunération brute annuelle moyenne (hors primes) s’élève à 37,5 K€ (39 K€ en 2020 et 38 K€ en 2019)
 
 
Paris, le 13 juillet 2021 - Sciences Po publie son enquête annuelle sur l’insertion professionnelle de ses diplômés. L’enquête jeunes diplômés sur la promotion 2019 s’est déroulée de début décembre 2020 à fin avril 2021, soit environ 18 mois après l’obtention de leur diplôme. Comme les années précédentes, la participation des diplômés à l’enquête est élevée, à l’image de leur attachement à l’établissement : 1679 diplômés ont répondu, soit 66 % de la promotion.
 
L'édition 2021 a été pilotée par Sciences Po Carrières sous la supervision scientifique de Nicolas Sauger (Professeur associé à Sciences Po, chercheur affilié au Centre d’Études Européennes [CEE] et au Laboratoire Interdisciplinaire d’Évaluation des Politiques Publiques [LIEPP], directeur du CDSP).
 
 
Toujours un excellent taux d’insertion des diplômés de Sciences Po malgré la crise
83 % des diplômés ayant répondu à l’enquête sont entrés dans la vie professionnelle, un chiffre stable par rapport aux dernières enquêtes (85 % en 2020 et 82 % en 2019). Parmi eux, 9 sur 10 sont en activité 18 mois après la fin de leurs études, (en emploi, en stage, création d’activité ou élève fonctionnaire). Ces chiffres montrent la persistance de l’attractivité du diplôme délivré par Sciences Po malgré un marché de l’emploi en tension, ainsi que la qualité des dispositifs d’accompagnement déployés par l’établissement pour ses étudiants et jeunes diplômés.
 
82 % ont trouvé un emploi en moins de 6 mois (86 % en 2020 et 87 % en 2019). 42 % ont été embauchés avant même d’obtenir leur diplôme, comme pour la promotion précédente (43 %). Ce taux monte à 53 % chez les diplômés qui ont suivi leur master en apprentissage, preuve que l’apprentissage est un accélérateur d’intégration sur le marché de l’emploi.
 
72 % des diplômés ont un emploi stable (CDI, fonctionnaire, fonctionnaire international, contractuel du service public), taux stable par rapport à 2020 (72 % également), ce qui démontre l’intérêt persistant des recruteurs pour les profils Sciences Po.
48 % sont en CDI, 24 % ont intégré la fonction publique française et internationale, des proportions similaires à celles notées dans l’enquête 2020 (+2 points).
9 % ont signé un contrat avec une organisation internationale, un chiffre en progression continue depuis 6 ans (8 % dans l’enquête 2020, 7 % en 2019 et 5 % en 2015).
Enfin, 4 % des diplômés en activité sont devenus entrepreneurs à la fin de leurs études (ils étaient 5 % dans l’enquête 2020).
 
13 % des diplômés poursuivent leurs études (12 % dans l’enquête 2020).
3 % ont décidé de ne pas intégrer tout de suite le marché du travail (projet personnel, voyage, année sabbatique…) (idem dans l’enquête 2020).
 
Un attrait toujours fort de l’international
37 % des diplômés répondants ont trouvé un emploi à l’international (chiffre identique à l’enquête 2020) dans 84 pays différents (87 pays dans l’enquête 2020 et 77 en 2019). 55 % travaillent au sein de l’Union Européenne, 17 % en Afrique et Moyen-Orient, 13 % en Asie-Pacifique, 12 % en Amérique du Nord et 3 % en Amérique du Sud et Caraïbes, chiffres quasiment identiques à la promotion précédente malgré les difficultés de mobilité liées à la situation sanitaire.
 
Cette variété de destinations s’explique par le retour de nombreux étudiants internationaux de Sciences Po dans leurs pays d’origine (150 pays représentés au sein de la communauté étudiante de Sciences Po). Tout comme pour les deux dernières enquêtes, les étudiants de nationalité française sont 21 % à avoir quitté la France pour leur première expérience professionnelle.
 
Le niveau de rémunération en légère baisse
La rémunération moyenne brute annuelle hors prime passe de 39 172 € en 2020 à 37 346 € en 2021, soit un niveau de rémunération proche de celui des diplômés de la promotion 2016 (37 164€ ). La différence n’est néanmoins plus significative pour la rémunération avec primes. L’éventuelle baisse des salaires a pu être en partie compensée par les primes. En outre, elle peut s’expliquer par une augmentation de la part du secteur public (et un recul du secteur privé), une appétence pour des métiers à impact souvent moins rémunérateurs, ou par une plus faible volonté de négociation de la part d’étudiants inquiets de la situation du marché de l’emploi.
 
Si l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes persiste, l’enquête 2021 constate encore une fois une réduction significative de cet écart : 2 557 € en 2021, contre 5 497 € en 2020 et 7 123 € en 2019, soit un écart réduit de 4 566 € en deux ans. Cela s’explique par une augmentation de la rémunération brute annuelle hors prime pour les femmes : elle atteint 36 007 €  (contre 37 044€ dans l’enquête 2020) versus 39 186 € pour les hommes (42 541 € dans l’enquête 2020). Une tendance intéressante qui restera toutefois à confirmer au cours des prochaines années.
 
La rémunération moyenne des diplômés employés à l’international, qui atteint 38 937 €, reste supérieure à celle des diplômés travaillant en France. Elle est en légère baisse par rapport à 2020 (40 205 €).
 
Toujours une grande diversité de secteurs d’activité
La répartition des emplois par secteur d’activité est similaire à celle notée dans l’enquête 2020. L’enquête a recensé 859 employeurs différents.
 
64 % des diplômés en emploi travaillent dans le secteur privé (contre 66 % en 2020 et 73 % en 2015), 23 % dans le secteur public (22 % en 2020 et 2019). 13 % travaillent dans une organisation internationale (contre 12 % en 2019 et 2018) dont 2% en tant que fonctionnaires internationaux et 9% dans le cadre de missions.
 
En termes de secteurs d’activité, la diversité portée par Sciences Po à travers ses 7 écoles continue de s’exprimer. L’audit et le conseil (16 % des diplômés), l’administration et le secteur public (18 %) et le domaine banque/finance/assurance (7 %) restent les premiers choix des diplômés. Les diplômés exercent également dans le secteur juridique, l’industrie/énergie/transport, le commerce et la distribution, l’aménagement et l’urbanisme, ou encore le marketing et la communication, l’édition et le journalisme, la culture et le cinéma, l’éducation et la recherche…
Le secteur de la RSE et de l’environnement représente 3% de la promotion. Le secteur des nouvelles technologies (data, Informatique) reste quant à lui à 4 % des diplômés.
 
Le stage et le réseau : toujours les principaux tremplins vers l’emploi
35 % des diplômés ont été embauchés à l’issue d’un stage ou d’un contrat d’apprentissage, l’un et l’autre continuant d’être le premier levier d’insertion professionnelle pour les jeunes.
 
Les réseaux (personnels, professionnels et Sciences Po) jouent aussi un rôle déterminant : l'enquête 2021 révèle qu’ils ont permis l’accès à l’emploi de 32 % de la promotion.
 
61 % des diplômés ont trouvé un emploi via les sites internet, en baisse de 5 points par rapport à l’enquête précédente. En outre, les diplômés sollicitent toujours peu les cabinets de recrutement (4 %, comme la promotion précédente).
 
Tendances pour les diplômés 2020 (enquête à 6 mois)
Le taux des jeunes diplômés en recherche d’emploi reste stable 6 mois après leur diplôme. Le taux de stage augmente, vraisemblablement expliqué par la baisse des recrutements intervenue dans la période de pleine incertitude qu’ont traversé les organisations au printemps et automne 2020. Le dispositif spécifique d’allongement de l’année universitaire autorisé par le ministère a permis aux entreprises et jeunes diplômés de débuter des collaborations sous un format stage.
Les types de contrats (CDI vs CDD) sont les mêmes, confirmant que la stabilité des emplois a été maintenue pour les organisations ayant eu la capacité d’embaucher. Les délais d’insertion sont également similaires. 
L’emploi dans le secteur public est en hausse (+3,5 points) : certains étudiants ont pu profiter du premier confinement pour préparer les concours administratifs ou les besoins ont peut-être été plus élevés dans ce secteur (Préfectures, collectivités en soutien à la crise, etc.).
 
 
L’enquête Jeunes Diplômés 2021 est disponible et consultable sur le site de Sciences Po Carrières.
Lien pour une consultation en ligne : https://www.calameo.com/sciencespo/read/004160454b207878911a7
Des articles complémentaires ont également été publiés dans les actualités du site,
 
 
À propos de Sciences Po
Fondée sur des valeurs d’ouverture et d’excellence, Sciences Po est une université de recherche sélective de rang international dont le modèle unique associe spécialisation en sciences humaines et sociales, pluridisciplinarité et ancrage professionnel pour former des acteurs et des actrices qui comprennent et transforment la société. La diversité étant un élément structurant de son identité, Sciences Po compte 47 % d’étudiantes et d’étudiants internationaux issus de 150 pays et 26 % des élèves sont boursiers contre 6 % en 2000.
 
Contact presse :
Marie Frocrain : marie.frocrain@sciencespo.fr / 01 49 54 37 71
 
 
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